Construite en briques, avec des encadrements en pierre et un toit en tuiles, cette demeure est bâtie sur un plan rectangulaire à quatre niveaux et sept travées d'ouvertures.
L'entrée, côté rue des casernes, est précédée d'un perron simple.
La sobriété de l'architecture extérieure contraste avec la richesse des décors intérieurs (cheminées en marbre, stuc, médaillons sculptés…).
La distribution des pièces au rez-de-chaussée était classique : une entrée, un grand salon, une véranda, une salle à manger et un bureau. L'office et les cuisines se trouvaient dans une construction annexe, attenante à la demeure et rajoutée au XXe siècle.
Deux chambres étaient installées au rez-de-chaussée, cinq au premier étage, ainsi qu'un grand salon.
Le décor des salons du rez-de-chaussée, en partie réaménagé dans les années 2000, est remarquable. On y retrouve le mobilier et la décoration des maisons familiales cossues de cette époque.
L'un d'eux est agrémenté d'une véranda, ou "bow-window", dont les verres sont peints.
Dans le deuxième salon, une reconstitution met en scène le mariage Rouvière-Fuzier, le 28 février 1908.
Un espace est également consacré à l'épopée du délainage mazamétain.